« J’t’ai fait la popotte, chuchote Charlotte en jupe-culotte à son compatriote Elliott. Biscotte, pleurotes et carottes, lotte à l’échalote, compote à la bergamote et charlotte aux griottes. Cesse donc ta parlotte et tremblote que je ne te déculotte, asticote le despote, tendant la glotte pour qu’elle le bécote. » Charlotte, toute pâlotte, pivote sur ses bottes et s’emmaillote : « Je ne veux pas que tu me pelotes. Boulotte, grignote et sirote mais ne me tripote. » Il tend ses menottes. Elle s’escamote. « Ne fais pas ta chochotte, espèce de dévote bigote. Je te dorlote. » Charlotte gigote pour ne pas qu’il la défagote. « Oh je connais tes litotes et j’ai de la jugeotte. Je sais ce que tu mijotes. Tu tarabiscotes mais in fine tu te décalottes. » Elliott radote : « N’aies pas les chocottes que je m’asticote. » « Je suis trop fiérote pour faire ta cocotte, » sanglote Charlotte.
Et de papote en papote, Elliott saisit l’ampleur du boycott. Impossible qu’il se ravigote, il en prit bonne note et se contenta d’un fox-trot. L’anecdote certes est sotte. Et ne souffre pas d’être polyglotte. Mais si elle est rigolote, il importe peu qu’elle soit idiote.