Entrepreneur autodidacte, authentique et passionné, Mourad Mazouz est une figure emblématique de la scène gastronomique londonienne et parisienne. De son Algérie natale, il part à 15 ans poser ses valises en Europe, aux Etats-Unis puis en Asie pour faire ses armes dans la restauration. Il n’a que 26 ans quand il ouvre son premier bistrot à Paris, le Bascou, qu'il revend pour fonder le 404, un restaurant de cuisine traditionnelle nord-africaine situé en plein Marais; mais c’est incontestablement Londres qui va asseoir son succès. Momo, son restaurant à couscous lancé il y a 10 ans, y est devenu une institution. Il fait ensuite sensation quand, assossié à Pierre Gagnaire, il ouvre Sketch, un espace de 2500 mètres carrés comprenant un restaurant, une brasserie, une pâtisserie et une galerie d’art. En novembre 2008, il ouvre un nouvel établissement à Paris conçu comme un appartement et baptisé Derrière. Jamais à court de projets, sollicité de toute part, il n’en perd pas son âme d’artisan pour autant et s’est régalé à concevoir pour ICONOfly des bracelets en pâte d’amande ou autant de parures d’inspirations berbères.
Premier souvenir
J’ai grandi avec les bracelets Berbères, les vrais. Ceux qui se transmettent de génération en génération. C’est également le premier cadeau que j’ai fait à une fille. C’était important pour moi mais certainement horrible pour elle. Puis, lors d’un voyage à Istanbul, j’ai offert à ma femme Caroline un bracelet semainier, ce bracelet de tradition juive et arabe composé de 7 anneaux d’or.
Première sensation
Si je ne devais mettre qu’un seul bracelet, ce serait un bracelet de force. J’ai toujours trouvé cela très beau, les bracelets de lutteurs. J’en portais quand j’avais 20 ans. Les bracelets ont une signification bien particulière; Certains de mes amis en portent fièrement jusqu’à 50 à un bras. Ce sont des bracelets de voyage, à chacun correspond une destination.
Dernière volonté
Un accessoire est un accessoire. Je vois pas comment le bracelet pourrait disparaître. C’est un accessoire de vie, de culture.
Mourad Mazouz is a genuine and fascinating self-taught entrepreneur who cuts an emblematic figure on the Paris and London gastronomic scenes. He left his native Algeria at 15 to go to Europe, America then Asia to earn his stripes in the restaurant industry. He was only 26 when he opened his first bistro in Paris, ‘le Bascou’, which he then sold on in order to open ‘404’, offering traditional north African cuisine in the heart of the Marais; but it is undoubtedly in London that he has truly made his mark. ‘Momo’, the couscous restaurant he launched in 1997, went on to become an institution. He then caused great excitement when, in association with Pierre Gagnaire, he set up ‘Sketch’, a 2500 square metre space comprising a restaurant, a brasserie, a patisserie and an art gallery. In November 2008, he launched a new establishment in Paris called ‘Derrière’, designed to look like an apartment. Constantly sought after and never short of projects, he thankfully hasn’t lost his artisan spirit along the way and has created almond paste bracelets inspired by Berber adornment for ICONOfly.
Earliest memories
I grew up with Berber bracelets, the real ones that were handed down from generation to generation. It’s also the first present I ever gave to a girl. It was important for me, but I expect, horrible for her. Then, during a journey to Istanbul, I gave my wife Caroline an Arab and Jewish traditional bracelet made of seven rings of gold.
First feelings
If I had to wear only one kind it would be a wrestler’s bracelet, I’ve always found them very beautiful. I wore one when I was 20. The bracelets have a very particular meaning; some of my friends proudly wear up to fifty of them on one arm. They are travelling bracelets; each one corresponds to a destination.
Last wishes
An accessory is an accessory. I don’t see how the bracelet can ever disappear. It’s an accessory that is part of life and culture.