Didier Lockwood et sa femme Caroline Casadesus sont un couple comme on n’en voit plus. Lui est le compositeur des Mouettes et un jazzman star surnommé le « Bernstein russe ». Elle est une cantatrice rousse et flamboyanteDe cette union entre le jazz et le classique, est né un show fracassant qui va de théâtres en opéras : Le Jazz et la Diva. L'Opus 2 sortit en 2008 avec la participation de Thomas et David Enhco, les deux fils de Caroline.
Premier souvenir
Le sac de ma maman. Une large besace en cuir contenant un incroyable bric à brac dans un désordre inimaginable.
Premières sensations
Un sac, pour moi, c’est avoir sa maison avec soi et le monde à portée de main. S’entrechoquent dans le mien les photos des enfants, un agenda surchargé de crayons, du maquillage, ma brosse à dents, du papier, des factures, un passeport (pouvoir partir à tout moment au bout du monde), des cartes bleues, rouges, vertes, jaunes... Un chéquier, des granules homéopathiques pour la voix, des écouteurs, un petit sac pliable pour éviter les poches en plastiques qui abîment l’environnement, une cuillère, un bouquin... Ce sac, c’est comme mon parfum, j’y suis d’une incroyable fidélité. Je n’en change jamais même le soir quand il faut être plus habillée
Dernière volonté
Les sacs de femmes m’ont toujours fait sourire, et ils doivent continuer. Ils sont les témoins d’une vie, le reflet d’une personnalité et recèlent des trésors tels qu’ils pourraient servir de point de départ à l’ébauche d’un roman.
Didier Lockwood and his wife Caroline Casadesus are a kind of couple that don’t exist anymore. He composed ‘Mouettes‘ and is a star jazzman known as the "Russian Bernstein". She is a red-haired, flamboyant opera singer. From this union of jazz and classical music, an extraordinary show was born that goes from theatre to opera : ‘Le Jazz et la Diva‘.The second opus followed in 2008 and included the musical performance of Caroline's two sons Thomas and David Enhco.
First memories
My mother’s handbag. A large leather beggar’s bag containing an incredible bric à brac in an unimaginable disorder.
First feelings
A handbag, for me, is to carry my home with me and the world at hand’s reach. Knocking about in mine are photographs of the children, an overcharged diary, pencils, make-up, toothbrush, paper, bills, passport (to be able to go anywhere in the world at any moment), credit cards, reds, greens, yellows… A cheque book, some homeopathic granules for the voice, some headphones, a little folded bag to avoid plastic pockets that harm the environment, a spoon, a book… This handbag, to me, is like my perfume, I am incredibly faithful to it. I never change it even at night when I have to be well-dressed.
Final desires
Women’s handbags have always made me smile, and they must go on. They are witnesses of a life, the reflection of a personality and receive treasures that could spark off a novel.